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À quoi sert le plus-que-parfait ? Comment le former ?

À quoi sert le plus-que-parfait ? Comment le former ?

À quoi sert ce temps qu’on appelle le plus-que-parfait ? Et comment le forme-t-on ?

- Je m’étais endormi la nuit près de la grève. Un vent frais m’éveilla, je sortis de mon rêve, j’ouvris les yeux, je vis l'étoile du matin.

Dans cet extrait du poème intitulé « Stella », Victor Hugo raconte comment, après s’être endormi sur la plage il vit surgir l’étoile du matin, symbole d’un monde meilleur à venir.

Les actions successives de ce récit sont rapportées au passé simple: « Un vent frais m’éveilla, je sortis de mon rêve, j’ouvris les yeux, je vis l'étoile du matin. »

Mais pour évoquer une action antérieure, le poète a recours au plus-que-parfait : « Je m’étais endormi la nuit près de la grève ».

Le verbe est composé de deux éléments : le premier, « étais », est l’auxiliaire « être » conjugué à l’imparfait. Le second, « endormi », est le participe passé du verbe « endormir ». Le plus-que-parfait est en effet un temps dit « composé ». Pour bien s’en convaincre, voici la conjugaison à ce temps de deux verbes, l’un conjugué avec l’auxiliaire « avoir » l’autre avec « être ».

On récapitule :

Le plus-que-parfait est un temps utilisé pour exprimer l’antériorité dans un récit au passé. C’est un temps composé dont l’auxiliaire est conjugué à l’imparfait.